Pont-de-Beauvoisin Dauphiné et Savoie

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PONT-DE-BEAUVOISIN voie de nos ancêtres

Pont-de-Beauvoisin ville jumelle Notre lignage généalogique est savoyard de droit et de nationalité jusqu'en 1354. De ces aïeux si anciens dans notre parentèle, les noms et prénoms ne nous sont pas parvenus. Après que le Guiers soit devenu la frontière officielle entre Dauphiné et Savoie, Pont-de-Beauvoisin devient le poste frontière, la sentinelle, le lieu d'échange et de marchés des ancêtres de nos arrières grands-parents.

Plus tard, avant d'être la cité du bois et de la menuiserie de qualité, cette ville frontalière, poste de douane, verra passer au grand galop le célèbre contrebandier Mandrin. Pont-de-Beauvoisin, cité bourgeoise, est encore le tremplin obligé entre la vie paysanne et la conquête des villes. Ceux qui se risquent directement dans la grande ville sans effectuer une trempe d'une génération à Pont-de-Beauvoisin, deviennent généralement le sous-prolétariat urbain de Lyon. Il faut d'abord être commerçant à Pont-de-Beauvoisin avant que la seconde génération, celle des fils, ne puisse espérer à Lyon une place au soleil. Car le panier de crabe est plus dense dans la cité rhodanienne qu'à Pont-de-Beauvoisin la jumelle.


PONT-DE-BEAUVOISIN la jumelle

Dauphiné ou Savoie, Isère ou Savoie, le passé et l'Histoire forgent le présent. Pont-de-Beauvoisin et Le Pont-de-Beauvoisin restent aujourd'hui une ville double, à double administration. Beauvoisinois et beauvoisinoises, gentilé des habitants de Beauvoisin, traversent le Guiers calme ou furieux pour changer de circonscription administrative.

Pont-de-Beauvoisin est la “Cité du meuble” depuis François 1er. Aujourd'hui encore s'y tient chaque année la foire aux meubles. Au fil de notre arbre généalogique, nous avons vu nos collatéraux Trillat, Yvrai, Lanet, etc., menuisiers et ébénistes en Valdaine ou à Pont, animer cette cité du meuble qu'est Pont-de-Beauvoisin.


PONT-DE-BEAUVOISIN et ses marchands armés

Dans les pages de généalogie-guiers consacrées à l'avant-pays savoyard, nous reviendrons sur l'histoire du bien connu Louis Mandrin, célèbre fédérateur d'une nombreuse troupe de contrebandiers et de rançonneurs des Fermes Générales. Rappelons que ce rejeton d'une riche famille marchande et consulaire de Bressieux, puis de Saint-Étienne de Saint-Geoirs, était né le 11 février 1725, à Saint-Étienne de Saint-Geoirs, fils de sieur François Mandrin marchand habitant de ce lieu et de demoiselle Marguerite Veyron, mariés. Pour l'heure, intéressons-nous à deux de nos collatéraux qui suivirent Louis Mandrin dans son aventure, les deux frères Lanet, marchands aussi bien en Dauphiné qu'en Savoie.

Le mariage constellation familiale de la parentèle montrant la place de chacun Le Mémoire de requête en extradition du 24 septembre 1754 contient la liste des soixante contrebandiers dont le Roi de France, via ses officiers dauphinois, demande au Roi de Sardaigne l'arrestation et l'extradition vers la justice du Dauphiné. Parmi ces contrebandiers et rançonneurs des Fermes du Dauphiné, de Bourgogne et d'ailleurs, les numéros d'ordre 23 et 24 sont de nos collatéraux, les frères Lanet, petits-fils de notre aïeul Pierre Lanet de Saint-Martin de Vaulserre.

23. François Lanet, fils d'un nommé Lanet au Pont de Beauvoisin à la partie de France, appelé le Gros Lanet et beau-frère d'Henry Besson cy devant signalé. Ils marchent ordinairement ensemble et sont en société pour le commerce et introduction des marchandises prohibées qu'ils conduisent dans le Comtat. Ledit François Lanet fut arrêté il y a quelques années à Villeneuve-les-Avignon.

24. Joseph Lanet, du lieu de Saint-Albin en Dauphiné, retiré au Pont-de-Beauvoisin à la partie de Savoye où il a une boutique, âgé d'environ quarante ans. Il a été employé dans les Brigades à cheval, direction de Grenoble

Papier à un denier, leur naissance, leur mariage, leur mort, leur inhumation La troupe est autant constituée d'anciens militaires et anciens employés des fermes, brigades à cheval pour le Dauphiné, que d'artisans et surtout de commerçants. Souvent pas n'importe quels commerçants. Ainsi Joseph Berthier, tailleur d'habits sur la place Carouge au Pont-de-Beauvoisin à la partie de Savoye, y tenait un cabaret. Il avait une fortune de plus de 100 000 livres, et il était l'un des principaux propriétaires de Domessin. Le Gros Lanet, de notre hoirie, tient la plus grosse auberge du coin. D'autres ont épousé des femmes employées au tabac, l'un est marchand épicier à Lons-le-Saunier.

On ne peut pas dire que la bande à Mandrin soit une troupe improvisée, mais bien plutôt une mafia homogène, comme peut l'être aujourd'hui la mafia des traders. Ils ré-injectent dans leur affaire les prises, qu'elles soient en tabac, marchandises rares ou espèces. Les affidés de la troupe à Louis Mandrin ont conçu leurs affaires avec ce paramètre des razzias sur le Dauphiné, la Bourgogne, la Provence, la Comté (Franche Comté).

Concrètement, l'argent que brassent nos contrebandiers associés passe dans l'économie du Duché de Savoie. C'est pourquoi, ils trouvent un refuge bienveillant en Savoie, alors qu'ils sont traqués en France et en Dauphiné. Comme, de nos jours, le crime organisé multinational russe est accueilli à bras ouverts à Chypre. La réalité de l'impact, sur le PIB, d'activités qui en constituent 15% à 20% est suffisamment de bon sens pour que l'Europe et Eurostat, en 2014, préconisent l'intégration des recettes de la drogue, de la prostitution, de la contrebande, dans les statistiques des PIB en Europe.

Quant aux Lanet du Pont-de-Beauvoisin, nos collatéraux, ils vont rester dans les activités du commerce, y compris pour ceux qui gagnent Paris dans les années 1770-80. Nous en retrouvons deux commis, partis en 1786 à Paris, et domiciliés rue du petit lion en 1793. Nous retrouvons un employé de commerce, Jacques André Joseph Lanet, même adresse, même année.


PONT-DE-BEAUVOISIN édifices religieux

Du temps des grand-oncles des arrières grand-pères de nos aïeux, existait un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, toutefois dans la mense de Saint-André le Bas à Vienne.

En outre, Pont-de-Beauvoisin ville jumelle à Pont-de-Beauvoisin partie dauphinoise, se trouvait le couvent Notre-Dame, né vers 1650, sous la règle de Saint-Augustin, dont les sœurs se consacraient à l'enseignement des jeunes filles.


PONT-DE-BEAUVOISIN sites

En plus de la page habituelle sur le site gouv.fr, Pont-de-Beauvoisin partie Isère a un vrai site, proposé par la commune Pont-de-Beauvoisin Isère.

Au moment où nous écrivons, la partie savoyarde a une section dédiée sur le site de la communauté de communes Val Guiers, section Pont-de-Beauvoisin Savoie. Nous y retrouvons aussi les sections de, Avressieux, Belmont-Tramonet, La-Bridoire, Champagneux, Domessin, Grésin, Rochefort, Saint-Béron, Saint-Genix-sur-Guiers, Saint-Maurice-de-Rotherens le berceau de nos ancêtres Labully-Burty ou Burty-Labully avant leur conquête de Saint-Genix, Sainte-Marie d'Alvey, Verel-de-Montbel.


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