Généalogie en Dauphiné et pays du Guiers

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la vie de nos aïeux

Quels furent la vie, l'enfantement, les professions, les unions ou la mort de nos ancêtres du Bas Dauphiné et Pays du Guiers. Les sources encore disponibles en donnent un assez bon aperçu. BMS, terriers, testaments, successions et tous autres actes notariés permettent de comprendre. Autant, pour croître, l'arbre généalogique exige de trouver précisément les données de nos ancêtres, et non celles d'autrui, autant on sait transposer pour connaître leur mode de vie. Dès leur CSP connu, transposer est simple en consultant des actes de même nature, de même CSP, que nos ancêtres directs.


Ancêtres sédentaires en Pays du Guiers

De manière générale, nos ancêtres dauphinois étaient très sédentaires. Dans une même unité régionale, la sédentarité n'allait pas non plus sans des mouvements lents et continus, liés au défrichement de nouvelles terres. Au moyen âge, la paysannerie avait été plus que sédentaire puisque, dans le système féodal, elle est complètement attachée à son seigneur. Au point que, même dans la tenue des registres de fiscalité, l'individu n'existe pas, on raisonne en termes de feu (foyer).

Dans la période qui nous intéresse, ce n'est plus aussi vrai. Mais, la sédentarité conserve toute sa raison économique. Cette généalogie, comme la plupart des généalogies, est constituée de quartiers géographiques, petits ou gros morceaux, à l'intérieur desquels les personnes sont sédentaires, et entre lesquels se produit un mouvement géographique plus significatif.

Enfin, quelle que soit l'époque, on trouvera toujours un individu qui effectue un grand saut. Dans nos exemples, vous verrez Jean Huguet Bœuf Blanc quitter Chimilin en Dauphiné pour s'établir d'abord volailler à Lyon, puis grossiste en volailles dans la Bresse. Trois frères Termoz, d'Aoste en Dauphiné, s'en iront en Nouvelle France, le Québec, avec le régiment de Berry. Et, quand François premier décrétera l'anoblissement de tout maître verrier italien qui s'installerait en France, notre arbre généalogique à Châtonnay s'étoffera de cet apport transalpin.


Métiers de nos aïeux en Bas Dauphiné

Quels métiers exerçaient les quelques milliers ancêtres qui figurent dans notre généalogie ? Les métiers agricoles dominent. Nous trouvons beaucoup de laboureurs et de cultivateurs, ainsi que des journaliers et des brassiers, c'est-à-dire des personnes qui donnent leur force physique pour accomplir les travaux des champs les plus physiques. Dans les anciennes dénominations, le laboureur est celui qui possède, en propre, son bœuf ou sa paire de bœufs.

Tout autour gravite le monde du bétail. Ce sont alors des marchands, pour l'essentiel. Dans les actes anciens, marchand, sans précision de l'objet vendu, désigne quelqu'un qui a suffisamment de capital pour avoir élevé et immobilisé du cheptel, de manière à le vendre à profit en fonction de la demande.

Ensuite, et ce depuis le 16ème siècle, nous trouvons les métiers du tissage. Avec la précision notable des actes au 19ème siècle, une mention plus exacte de chacune des qualifications est faite sur les actes d'état civil. On distingue clairement un tisseur ou une tisseuse d'une remetteuse d'une ourdisseuse ou d'une tordeuse. Même si la fibre la plus travaillée est la soie, au 19ème siècle, il n'en subsiste pas moins des métiers relatifs aux fibres utilitaires. Ainsi, trouve-t-on des peigneurs de chanvre que nous connaissons, dans les actes paroissiaux et notariés de notre Dauphiné, depuis le 16ème siècle.

Avec la révolution, le qualificatif générique de manouvrier s'applique à tous les salariés, de sorte que l'on ne sait pas toujours exactement quel est le nom de la profession que l'on mentionne. Plus tard, au cours du 19ème siècle, chacune des professions salariées sera désignée en particulier, pratiquement telle que nous la connaissons aujourd'hui. C'est encore le siècle où l'on voit fleurir des professions autour du train, du tram (employé au tram, homme de quais, employé au tram du Pont-de-Beauvoisin).

D'autres métiers se rencontrent partout en France, tout au long des siècles passés, le charron et le notaire, par exemple. Partout où il y a la roue, des charrons sont nécessaires. Il y en a souvent plusieurs par village. Et nous avons vu combien le notaire était demandé, pour établir toutes sortes d'actes, pour enregistrer, pour noter, d'où son nom. Nous en avons donc dans notre généalogie, notre histoire familiale, comme y sont établis des cordonniers, des menuisiers, des charpentiers, des couvreurs, ces derniers parfois avec la spécialité de couvreur à paille.

Enfin, spécificité frontalière, nous trouvons pas mal de douaniers au fil des actes consultés. Jusqu'en 1860, date du rattachement définitif de la Savoie, et hormis l'intermède d'annexion (1792-1814), la Savoie n'était pas la France. En traversant le torrent du Guiers, en transitant par Pont-de-Beauvoisin, on traversait la frontière entre deux États souverains.

Quant aux femmes, c'est avec le tissage qu'apparaissent des désignations de métiers féminins ouvriers dans les actes. Quand elle est tisseuse, cela est précisé. À la fin du 19ème siècle, et au début du 20ème siècle, une proportion considérable des femmes de notre famille dont j'ai consulté des actes sont des tisseuses.

Durant le du 19ème siècle, l'épouse est souvent dite expressément cultivatrice. C’est toujours le cas si l'époux exerce un autre métier (charpentier, serrurier…), et fréquemment même si l'époux est cultivateur lui-même. On la reconnaît donc comme exerçant, à part entière, ce métier de cultivatrice, outre son statut de maîtresse de maison et de mère.


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