Arbres généalogiques et parentèle

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PARENTÈLE

Arbre généalogique
Parentèle mariage
Contrat de mariage
Testament Trillat
Mariage Huguet-Girerd
BMS Saint-Didier d'Aoste
Données généalogiques
Listes éclair parenté

HAUTBAS

nos généalogies

Généalogies et arbres généalogiques nous conduiront en Isère et en Savoie. De Saint-Didier d'Aoste sur le Rhône à Corbelin et ses Huguet issus de Chimilin. De Saint-Genix-sur-Guiers dans l'avant-pays savoyard à Morestel et ses Ravier, puis à Pressins et ses Ravier-Piquet. Depuis Aoste-en-Isère et Romagnieu nous irons franchir le Guiers à Pont-de-Beauvoisin, poursuivant jusqu'à Belmont ou Tramonet.

Les registres paroissiaux et ceux de l'état civil restituent les familles du passé qui ont construit et nourri notre arbre généalogique. Ancêtres et cousins, toute notre parenté de naguère s'y retrouve. Parmi les villages et hameaux des familles qui embellissent notre généalogie, nous comptons les naissances et décès d'Aoste-en-Isère, et ceux de Chimilin. De même pour les paroisses de Romagnieu et Avaux.


Arbre généalogique

Dans cette section nous développerons nos arbres généalogiques, listes personnelles, listes éclairs. Nous y présenterons aussi des actes et des transcriptions d'actes.

généalogie Guiers arbre généalogique modèle déposé


Dyschronie de l'arbre généalogique

Dyschronie généalogique L'aspect le plus flagrant d'un arbre généalogique est sa dyschronie entre la ligne agnatique (les hommes) et la ligne cognatique (les femmes). Au niveau du 17ème siècle, horizon atteint par la plupart des généalogistes, le décalage temporel entre le lignage des hommes et celui des femmes s'élève déjà à 60 ans. Les grand-pères de nos grand-pères de nos grand-pères… des pays du Guiers et d'ailleurs, atteignaient alors la fin de leur vie quand naissaient à peine les grand-mères de nos grand-mères de nos grand-mères… leurs commères sur la même ligne générationnelle.


Côté obscur de l'arbre généalogique

Les enfants cachés de l'arbre Le côté le plus subreptice de l'arbre généalogique est la certitude que toutes nos généalogies sont symboliques (systémiques) et non pas génétiques. Bien que des écarts de 100% existent entre différentes études, selon leurs modalités et leur panel, la proportion d'enfants qui ne sont pas issus de l'homme déclaré ou de l'homme officiel, se compte toujours en “pour cent” et non en “pour mille” (2%, 3%, 5%…).

Or, cent ancêtres sont atteints dès la Révolution française, et mille aïeux trois générations plus tard ! Il n'existe aucun doute que, dès cet horizon si proche, plusieurs de nos ancêtres ne sont pas les enfants de l'époux légal. Certain quidam est venu lutiner avec entrain telle “2*SOSA+1” dans le foin de la grange, engendrant gaillardement notre “SOSA” suivant. Pendant ce temps-là, le “2*SOSA” s'attardait, un jour de foire à Pont-de-Beauvoisin, dans la chaude intimité d'une fille de joie ou d'une veuve éplorée.

Ainsi, prises au sens strict des ancêtres réels, des aïeux génétiques, toutes les généalogies sont fausses. Tous les arbres généalogiques sont des arbres systémiques (symboliques).


Généalogie et nomenclature

Nos arbres généalogiques, listes personnelles d'ascendance, listes éclairs, sont une création de l'esprit qui implique des arbitrages. Faire des relevés d'actes d'état civil et créer sa généalogie sont deux choses totalement différentes. Une généalogie est une œuvre de l'esprit qui implique des arbitrages de nomenclature. À peine une étape plus loin, au-delà d'un certain horizon vers notre passé ancestral, cela implique aussi d'arbitrer la frontière du doute raisonnable. Eh oui, combien est proche, en fait, la frontière où disparaissent les certitudes !

Le releveur des actes d'état civil et des registres paroissiaux de baptêmes, mariages et sépultures doit simplement transcrire les patronymes et toponymes tels qu'il les lit (commentant au besoin, mais donnant toujours la transcription). Le généalogiste, lui, a le choix. Il peut en rester à la transcription patronymique. Mais il peut aussi régulariser les patronymes de ses ancêtres. De même, il doit arbitrer entre plusieurs structurations socio-administratives possibles des lieux de vie de ses lointains aïeux.


Généalogie dauphinoise et patronymes

Concernant le premier arbitrage, généalogie-guiers a opté pour la régularisation comme s'ensuit. Si une forme patronymique moderne a supplanté les autres et reste bien présente dans notre arbre généalogique, nous lui avons tout aligné. Parmi 180 Claude Trillat, il nous apparaît opérationnel de ne point patouiller, des heures durant, entre les Claude Trilliat, Triliat, Trillat, etc.

Depuis le cimetière le village de nos sources et de nos racines Nous maintenons une forme patronymique tant qu'elle ne se modifie pas irréversiblement à partir d'une génération donnée. Certains Anselme d'Aoste en Isère deviennent irréversiblement des Enselme. Certains Martin Duclaux de Saint-Laurent-en-Beaumont adoptent le nom de famille Duclaux à Lyon. Plusieurs Trillat du Valromey se sont laissés rebaptiser Treillat Treillard à Lyon, aux 18ème et 19ème siècles.

De plus, zone par zone, parfois village par village, nous maintenons l'orthographe dominante, ou la régularisation moderne du patronyme, ou sa forme dominante dans la généalogie de notre constallation familiale, séparément, lieu par lieu ou village par village. Les Neton ou Netton d'Aoste et environs resteront avec leur initiale Net. Mais, en Valdaine et à Saint-Jean-d'Avelanne, c'est Neyton Neytton qui prédomine. Nous régularisons avec l'initiale Ney.

Dans l'ordre des doubles noms de famille, nous optons pour la facilité opérationnelle, ce qui est le plus facile pour gérer notre arbre généalogique familial. Entre un Gallin Frandaz, Gallin Frande, Gaillin Franda, Frandaz Gallien et j'en passe, tous deviennent Gallin Frandaz dans notre généalogie familiale. Idem pour les Ribo Guibaud, Ribaud Guiboud, Guibou Riboud et autres Riboz Guib…


Généalogie en Pays du Guiers et toponymes

Le lieu de vie de nos parents éloignés est le village ou le hameau (le quartier dans les villes). Ce village ou hameau est relié à un mandement, lequel à une généralité. Après 1792, il est relié à une commune, laquelle à un canton puis à un département. La division administrative du mandement, sous la royauté française, est équivalente au canton de la France contemporaine. De plus, l'état civil ancien résulte des actes confessionnaux. L'état civil de nos ancêtres dauphinois est relié à la paroisse dont dépend le village, et non au mandement comme le sont les actes notariés de nos aïeux ou les recensements fiscaux des grand-pères de nos ancêtres.

Le mariage constellation familiale de la parentèle montrant la place de chacun Nous pensons que tous les choix de structuration systématique ou bi-systématique des toponymes villageois sont valables. Pour ce second arbitrage, généalogie-guiers a choisi le nom de la paroisse avec le code de commune actuelle, si une commune de ce nom existe. Le village est précisé en subdivision de lieu, quand ce village, ou hameau, ou rual, est connu. Après 1792, le problème ne se pose pas, le lieu est la commune, puis le village ou hameau en subdivision de lieu. Autrement dit, Chimilin, Leyssin avant 1792, puis Aoste, Leyssin après 1792.

Si aucune commune n'a pris le nom de la paroisse, nous maintenons la paroisse, et lui créons un code lieu. Ainsi Pierre Duret ou Joseph Bigallet, ou Claude Rey nés à Avaux. Nous maintenons Avaux, à part entière, Saint-Hilaire d'Avaux ayant été paroisse à part entière. Puis Pierre Duret décède en 1813 à Avaux, entretemps absorbé par Romagnieu-commune, nous mentionnons alors Romagnieu, Les Avaux.

De même, en cas de mutation de commune, nous transcrivons la structure administrative en vigueur au moment où l'acte est passé (comme, par exemple, rue d'Assas Paris 10ème de 1795 à 1859). Nos ancêtres de La Sauge en Valdaine sont de la paroisse de Saint-Jean d'Avelanne. Si un natif de 1850 de Velanne, sur la commune de Saint-Geoire en Valdaine, décède en 1900 à Velanne, Velanne devient le maître lieu du décès, tandis que subdivision dans l'acte de naissance de cet arrière arrière grand-oncle ou petit-cousin du Sosa tant-et-tant.

Ceci étant, nous pensons qu'opter pour les descripteurs “village, mandement”, avant 1792, comme le font certains généalogistes, fait également preuve d'une parfaite cohérence. Entre autre, il ne faut jamais céder au pilonnage incitatif des sites généalogiques qui exhortent sans relâche à tout uniformiser sur une base actuelle ; leur prêche ne vise que la récupération la plus large possible de votre travail généalogique, déjà prémâchée, dans leurs moulinettes informatiques. Votre généalogie vous appartient, car c'est une œuvre de l'esprit, la vôtre.

Nos Huguet Bœuf Blanc de Bugnon sont bel et bien du mandement de Faverges-de-la-Tour. Il est tout aussi parlant de dire “Angelin Huguet Bœuf Blanc natif de Bugnon à Faverges”, que “Angelin Huguet Bœuf Blanc né à Bugnon, dans la paroisse de Chimilin”. Si son père Louis payait sa dîme à Chimilin, il payait son champart au seigneur de Faverges-de-la-Tour. Et sa taille royale était calculée par le peréquateur instrumentant pour le seigneur de Faverges-de-la-Tour, et non pour Guillet le seigneur de Leyssin. Notons que l'usage du curé et du notaire de son temps est de désigner “Bugnon”, celui de notre temps plutôt “Le Bugnon” (d'ailleurs situé sur l'actuelle commune de Corbelin !).


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