Arbres généalogiques et parentèle

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PARENTÈLE

Arbre généalogique
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Données généalogiques
Listes éclair parenté

HAUTBAS
24 Mai 2025 - 22:36

nos généalogies

Si les registres paroissiaux et ceux de l'état civil restituent les familles du passé qui ont construit et nourri notre arbre généalogique, il est également utile de regarder notre parentèle à travers le filtre des règles, fondamentales et parfois ignorées, qui gouvernent l'évolution de toutes les généalogies des enfants de la terre.

Généalogie en pays du Guiers examine ainsi deux paradoxes inhérents à toutes les généalogies ascendantes construites lors des investigations sur l'histoire familiale.

Puis, la généalogie génétique, explorant l'ADN du génome humain, nous ouvrira l'opportunité unique de la vérité généalogique ainsi qu'une fenêtre sur les très lointains groupes humains qui ont construit peu à peu notre identité aujourd'hui.


Dyschronie de l'arbre généalogique

L'aspect le plus flagrant d'un arbre généalogique est sa dyschronie entre la ligne agnatique (les hommes) et la ligne cognatique (les femmes). Oui, nos aïeux de même rang ne vivaient pas ensemble, n'étaient pas contemporains selon qu'ils étaient issus d'un homme ou d'une femme d'un rang précédent, le décalage s'accroissant en direction de notre passé familial.

Au niveau du 17ème siècle, horizon atteint par la plupart des généalogistes, le décalage temporel entre le lignage des hommes et celui des femmes s'élève déjà à 60 ans. Les grand-pères de nos grand-pères de nos grand-pères… des pays du Guiers et d'ailleurs, atteignaient alors la fin de leur vie quand naissaient à peine les grand-mères de nos grand-mères de nos grand-mères… leurs commères sur la même ligne générationnelle.


Côté obscur de l'arbre généalogique

Le côté le plus subreptice de l'arbre généalogique est la certitude que toutes nos généalogies sont symboliques (systémiques) et non pas génétiques. Bien que des écarts de 100% existent entre différentes études, selon leurs modalités et leur panel, la proportion d'enfants qui ne sont pas issus de l'homme déclaré ou de l'homme officiel, se compte toujours en “pour cent” et non en “pour mille” (2%, 3%, 5%…).

Or, cent ancêtres sont atteints dès la Révolution française, et mille aïeux trois générations plus tard ! Il n'existe aucun doute que, dès cet horizon si proche, plusieurs de nos ancêtres ne sont pas les enfants de l'époux légal. Certain quidam est venu lutiner avec entrain telle “2*SOSA+1” dans le foin de la grange, engendrant gaillardement notre “SOSA” suivant. Pendant ce temps-là, son cher époux le “2*SOSA” s'attardait, un jour de foire à Pont-de-Beauvoisin, dans la chaude intimité d'une fille de joie ou d'une veuve éplorée.

Ainsi, prises au sens strict des ancêtres réels, des aïeux génétiques, toutes les généalogies sont fausses. Tous les arbres généalogiques sont des arbres systémiques (symboliques).


Généalogie et génome

Même si quelques pays arriérés comme la France, la Corée du Nord ou l'Iran l'interdisent, dans la plupart des régions du Monde la généalogie génétique enrichit l'arbre systémique d'un arbre de vérité qui traduit la réalité intime de la parentèle et des filiations.

Le génome humain (ADN) est riche de trois milliards de briques, dites paires de bases. Bien que les humains partagent autour de 99.8% à 99.9% de leur ADN (à l'identique) avec n'importe lequel de leurs voisins, la quantité considérable des briques fait que plusieurs millions de celles-ci (les 0.1% à 0.2% restant) forment des arrangements différents. Nous héritons pour moitié de chacun de nos parents, de ces arrangements qui nous distinguent partiellement de nos voisins. L'énorme combinatoire de ces variations permet de suivre les liens de filiation. Ainsi la généalogie génétique est-elle fondée et efficiente.

Si nous partageons une variation (altération ancienne qui a perduré) de l'ADN avec une personne, alors nous avons un ancêtre commun quelque part dans le temps. Mais pour que des comparaisons valables, interprétables, soient possibles, le généticien s'attache à des séquences, plus ou moins importantes et corrélées de ces variations.

Comme nous devons notre génome à deux parents, il est évident que nous partageons avec chacun la moitié des variations propres (les arrangements non-partagés avec tous les humains). Donc deux cousins germains n'en n'ont plus que 12.5% et deux issus de germains plus que 3.12% etc. La décroissance est très rapide (quadratique) avec le degré de parenté. Ce point est important car il implique un fait semblant paradoxal : au terme de huit générations la marque de l'un de nos ancêtres peut très bien être devenue indécelable, ce qui ne nous empêche pas de porter aussi une altération née il y a 100 000 ans, transmise sans interrution depuis.

Au-delà de la généalogie, l'analyse génétique comparée ancre aussi dans la réalité l'existence de groupes humains, fruits de la jeune histoire de l'humanité.


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