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Corbelin était, du temps de nos lointains ancêtres, un des pôles du tissage, avec la Bâtie-Montgascon entre autre. L'activité de Corbelin fut nettement orientée vers le tissage vestimentaire.
Dans notre généalogie abondent les tisseurs et les tisseuses. Dans notre page sur le tissage de la soie, nous avons dénombré une densité considérable de métiers à tisser chez l'habitant.
À partir des années 1600, l'effort français pour développer l'élevage du ver à soie, remanie la structure socio-professionnelle à Corbelin. Dans notre généalogie abondent les tisseurs et les tisseuses.
Ce lien privilégié avec la soie demeurera au 19ème siècle. Notre trisaïeule Anne Françoise Rojon, une fois orpheline, avait été recueillie à Corbelin. Elle y était tout naturellement devenue tisseuse (le pensionnat-usine Donat se trouve à Corbelin).
Corbelin, centre de tissage en Dauphiné reste pour nous le lieu d'une évolution sociale et celui où nos lointains parents dauphinois ont vu muter leur activité depuis le tissage du chanvre et ses tissus utilitaires vers la soie, tissage de prestige, mais de peu de rapport en fait.
Du temps de de nos aïeux et collatéraux, Corbelin est une paroisse étendue qui, dans l'ordre du temporel, ressort du mandement de Faverges-de-la-Tour (comme notre berceau de Bugnon). Il existe à Corbelin un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf.
En 1640, on érige une petite église sur l'emplacement d’un édifice ancien. Cette église de Corbelin est consacrée par l’évêque de Belley, Monseigneur Passelaigue, le 26 juillet 1640. En ce temps-là, le revenu du prieuré est d'environ 2 000 livres tournois.
En 1695, le prieuré est restauré, grâce à noble Joseph Gratet de Dolomieu, prieur de 1678 à 1728. Une inscription rappelle son œuvre fondatrice : “Au Seigneur très bon, très grand, et à la Bienheureuse Vierge Marie, mère de Dieu. En l’an du Seigneur 1695, ce petit couvent, presque entièrement détruit depuis des siècles, a été restauré et décoré avec les deniers personnels du noble Seigneur Joseph Gratet de Dolomieu, membre du Clergé de Lyon et aussi théologien bachelier de la faculté de Paris, afin qu’on se souvienne de lui pour toujours”.
L’église de Corbelin présente son aspect actuel depuis avril 1872. Cette date marque l'achèvement des travaux d’agrandissement et de surélévation du clocher.
Quant au prieuré de notre cousin noble Joseph Gratet de Dolomieu, les sœurs le quittent définitivement en 1958. Celui-ci qui sera racheté par la commune de Corbelin en 1972.
Plusieurs de nos pages de genealogie-guiers.com présentent nos cousins et autres collatéraux de cette partie de l'Isère et du Dauphiné qui ont laissé un nom. Nous avons déjà évoqué Marcel Guiguet et les motos MGC. On peut citer Jacques Falatieu né à Corbelin le 13 décembre 1759, prêtre entré dans la clandestinité durant la Révolution Française.
Chez les inventeurs Jean Claude Piraud est né à Corbelin le 16 août 1846 ; inventeur d'aérostats, il construit le célèbre ballon ovoïde, l’Espérance, qui parcourt 150 kilomètres. Encore à noter, François Guiguet artiste peintre, né à Corbelin le 8 janvier 1860, à qui un musée municipal fut un temps consacré.
Le Bugnon, village du mandement de Faverges-de-la-Tour, faisait toutefois parti de la paroisse de Chimilin. Mais, depuis le 19ème siècle le Bugnon est un hameau de Corbelin, tout comme la Goyardière. De ce fait, nos Huguet Bœuf Blanc, venus au Bugnon dans les années 1580, installés ensuite au Bugnon et à la Goyardière, se trouvent représentés sur les recensements du temps de nos grands-parents dans ces mêmes hameaux ! Ils ont été suffisamment féconds sur place pour que leurs arrière-arrières petits-fils occupent toujours ce terroir, malgré l'exode rural et toutes les migrations entretemps survenues.
À signaler : en plus de la page habituelle sur le site gouv.fr, Corbelin a un vrai site, proposé par la commune de Corbelin.
Après l'écrasement des canuts lyonnais par le capitalisme marchand, Bourgoin devient la plaque tournante d'une forme de délocalisation à faibles salaires. La Bâtie-Montgascon et Corbelin deviennent de nouvelles “Croix-Rousse” en Bas-Dauphiné. Témoins les établissements comme ceux de Donat, usine-pensionnat implantée au centre du village de Corbelin.
Il faudra attendre 1973 pour voir la démolition de l’usine-pensionnat DONAT, ainsi que la démolition de la gare, symboles l'une de l'activité passée, l'autre du lien vivant qui a perduré pendant un siècle entre de nombreuses communes des cantons de La-Tour-du-Pin, Morestel, Bourgoin et autres.
Depuis Corbelin, vers les autres villages dauphinois qui ont fondé notre généalogie, voici le lien vers la page fédératrice de cette excursion à travers le territoire berceau de nos ancêtres.
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